Définitition de Plus‑value immobilière
Lorsque vous vendez ou échangez un bien plus cher que vous ne l’avez acheté, vous réalisez une plus‑value. L’État ne manque pas de rappeler sa part du gâteau : hors résidence principale, cette plus‑value est taxée à 19 % au titre de l’impôt sur le revenu, auxquels s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux. Heureusement, des abattements progressifs réduisent la facture en fonction de la durée de détention et une exonération totale s’applique après 22 ans pour l’IR et 30 ans pour la CSG‑CRDS.
Dans un échange immobilier, la fiscalité est identique à celle d’une vente classique. La soulte versée est ajoutée à la base imposable et les droits de mutation sont calculés sur la valeur du bien le plus cher. Si le bien échangé est votre résidence principale, la plus‑value est exonérée même en cas de soulte. Des exonérations spécifiques existent également pour les échanges entre indivisaires suite à une succession ou un divorce. La clé ? Anticiper l’impact fiscal et se faire conseiller par un notaire afin de transformer vos gains en véritable avantage patrimonial.