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Béa lance sa nouvelle application d’échange de biens entre propriétaires pour fluidifier le marché immobilier

Paris le 23 janvier 2024 – Alors que le marché de l’immobilier connaît une crise historique, Béa lance une application inédite (www.bea.immo) dont la vocation est de proposer aux propriétaires une nouvelle forme de transaction immobilière : l’échange de biens définitif. 

Véritable alternative à l’achat/vente classique, l’échange – technique parfaitement légale et encadrée* – permet d’enjamber les blocages du marché et les problématiques de financement plus complexes que jamais, en faisant directement « matcher » les biens des propriétaires entre eux, sans contrainte et sans engagement. À la clé, un gain de temps et d’énergie considérable, un accès à de nombreuses offres de biens exclusives et des frais de notaire réduits jusqu’à 60% !

« Alors que le marché immobilier est actuellement particulièrement déstabilisé et bloqué par le croisement de différents facteurs, les propriétaires repoussent au maximum leurs projets immobiliers, à l’achat comme à la vente. Pourtant, 17% des Français déclarent avoir des projets immobiliers à court-terme (+4% par rapport à 2022). L’appétit des propriétaires est toujours présent et il est urgent de leur offrir de nouvelles solutions qui représentent aussi une contribution à la normalisation du marché » a déclaré Frédéric Kopp CEO et fondateur de Béa.

L’échange : une nouvelle manière d’envisager l’immobilier

Pour ce faire, Béa lance la première plateforme d’échange de biens immobiliers entre propriétaires, sur le modèle des applications de rencontre. Le principe est simple : les propriétaires qui se connectent sur Béa créent leur profil et mettent en ligne leur bien sans aucun engagement. Ils peuvent ainsi avoir accès aux offres exclusives d’autres propriétaires qui ne sont pas encore disponibles sur le marché traditionnel de l’achat/vente.

S’ils sont intéressés réciproquement par leurs biens, ils « matchent » et Béa les accompagne de A à Z dans leurs démarches jusqu’à la remise respective des clés. Dans le cas où les biens n’ont pas la même superficie et donc la même valeur, l’acquéreur du bien le plus coûteux verse au vendeur le différentiel de prix entre les deux biens. En plus de débloquer des situations et de réaliser un gain de temps important, cette forme de transaction permet à l’acquéreur d’économiser jusqu’à 60% de frais de notaire par rapport à une transaction classique.


Frédéric Kopp a ajouté : « L’objectif de Béa est d’offrir aux propriétaires une nouvelle alternative pour les aider à réaliser leur projet. Au delà des frais de notaires réduits, l’échange permet d’économiser l’argent et l’énergie que prend un prêt relais. Il permet aussi de gagner du temps en réalisant l’achat et la vente en un seul acte ou encore de gagner en sérénité, que ce soit sur les délais ou sur le démarchage commercial qu’on subit quand on vend. Après deux premières années dédiées au développement de notre produit, nous sommes très heureux de lancer la première application de rencontre immobilière uniquement réservée aux propriétaires. »`
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* L’échange immobilier est inscrit dans l’article 684 du CGI et 1594D du CGI

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Pas d’acheteur ? Pas d’offre au prix ? Finis les mauvais plans : passez à l’échange immobilier définitif

Vous avez beau relancer, organiser des visites, négocier… rien n’y fait : pas d’acheteur sérieux, ou des offres trop basses. Et si vous arrêtiez de subir le marché ? L’échange immobilier définitif permet à deux propriétaires de s’échanger leurs biens, avec un acte notarié unique et, à la clé, des économies substantielles sur les frais. C’est simple, légal, accompagné : une voie express pour débloquer votre projet quand la vente classique s’enlise.


Pourquoi l’échange est l’arme anti-galère quand le marché bloque

  • Un seul acte notarié au lieu de deux : au lieu d’un achat puis d’une revente, l’échange se formalise en une seule signature, sécurisée par le notaire. C’est express et lisible.
  • Des frais de notaire souvent allégés : dans un échange, la taxation suit un régime spécifique. Résultat : jusqu’à 60 % d’économies par rapport à deux opérations classiques, selon la configuration des biens et la présence d’une soulte.
  • Légalité et cadre clair : l’échange immobilier est prévu par la fiscalité française (références CGI citées par Béa) et pratiqué de longue date.
  • Moins d’attente, plus d’action : vous entrez dans une communauté de propriétaires qui publient en même temps et cherchent un duo compatible, au lieu d’espérer un acheteur « idéal ».

Comment ça marche concrètement

  1. Vous inscrivez votre bien et votre recherche (ville, type, surface, préférences).
  2. Vous matchez : coups de cœur réciproques, visite, puis négociation.
  3. Vous arbitrez la valeur : si les biens n’ont pas la même valeur, on prévoit une soulte (l’ajustement financier).
  4. Vous signez un seul acte chez le notaire, avec tous les diagnostics obligatoires, comme pour une vente.

Combien ça coûte ? Exemple simple et lisible

SituationVente classique (2 opérations)Échange immobilier (1 acte)
Bien A = 300 000 € / Bien B = 400 000 €Frais « usage » ~8 % sur chaque achat (≈ 24 000 € + 32 000 €)Méthode spécifique déclarée par Béa : 5 % sur le bien le moins cher + 1 % sur le plus cher + 6,3 % sur la soulte (≈ 25 300 € au total dans l’exemple)
Total indicatif≈ 56 000 €≈ 25 300 €
Économie≈ 55 % d’économies dans l’exemple Béa

Remarque : le notaire calcule précisément la taxation applicable à votre cas (nature des biens, valeurs retenues, éventuelle soulte). Les pourcentages et l’économie ci-dessus illustrent l’exemple publié par Béa.


Échange vs. vente classique : qui gagne quand on manque d’acheteurs ?

CritèreVente classiqueÉchange définitif
DélaisDépend du nombre d’acheteurs et de la négociationAccès direct à une communauté qui publie pour échanger, matching en continu
VisibilitéAnnonces publiques, démarchageAnnonces anonymisées, pas de démarchage, accompagnement dédié
SécuritéCompromis puis acteActe authentique unique d’échange, diagnostics identiques
Coûts2 actes d’achat/vente, frais et commissionsRégime spécifique d’échange, économies potentielles + commission Béa réduite
PsychologiePression sur le prix et la négociationNégociation bilatérale (bien contre bien + soulte), logique « gagnant-gagnant »

Les profils pour qui l’échange est particulièrement pertinent

  • Vous n’obtenez pas d’offre au prix malgré des visites : l’échange réunit deux projets compatibles, pas un acheteur opportuniste.
  • Vous devez bouger vite (poste, école, santé) : un seul acte, un calendrier resserré.
  • Vous hésitez à baisser trop : la soulte permet d’équilibrer sans brader.
  • Vous refusez le démarchage : annonces anonymisées, contact centralisé.

Questions fréquentes

Est-ce légal ?
Oui ; Béa renvoie aux références CGI et pratique l’échange avec notaire.

Peut-on échanger avec des valeurs différentes ?
Oui ; on prévoit alors une soulte.

Les diagnostics sont-ils obligatoires ?
Oui, comme dans une vente : DPE, etc.

Et si je n’ai pas d’acheteur ?
Ce n’est plus le sujet : vous cherchez un duo d’échange, pas « un acheteur ».


Checklist pratique pour réussir votre échange

  • Soignez votre annonce et vos photos.
  • Définissez un périmètre de recherche réaliste (quartiers, surfaces, prestations).
  • Anticipez la soulte possible et échangez tôt avec votre banque si vous avez un crédit en cours.
  • Constituez votre dossier (titres, diagnostics, règlement de copropriété, etc.).

Plus vous publiez tôt, plus vous matcherez vite. Et vous n’avez pas besoin d’attendre « l’acheteur parfait ».

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Échange + coliving : mixer les deux dans un marché tendu

Paris est de nouveau sous tension : l’accès au logement se durcit, les délais de transaction s’allongent et chaque décision compte. Dans ce contexte, une alliance inattendue émerge : l’échange immobilier définitif — qui permet à deux propriétaires d’échanger leurs biens via un acte notarié — et le coliving — une colocation haut de gamme avec services. Ensemble, ils offrent une sortie par le haut : on se loge vite, on optimise ses coûts et on restaure de la flexibilité là où le marché la refuse. Ce guide Béa Immo vous montre comment articuler ces deux leviers, ce que dit la loi, et comment réussir votre opération à Paris.

Pourquoi l’alliance « échange + coliving » fait sens en 2025

Le marché se réveille à peine, avec des signes timides de reprise (légères hausses de prix à Paris), tandis que les taux se détendent autour de 3 % au printemps 2025. Résultat : la demande reste sélective, les arbitrages budgétaires serrés et l’envie de déménager… intacte. D’où l’intérêt de mécanismes qui réduisent le temps et le coût d’accès au bon logement.

Dans le même temps, le cadre réglementaire incite à produire des logements « efficaces » : extension du PTZ jusqu’en décembre 2027 sur le neuf, reclassification de nombreuses communes en zones tendues (dont Paris), et interdiction, depuis le 1er janvier 2025, de louer des logements classés G au DPE. Autant de paramètres qui influencent les stratégies des propriétaires et dopent l’appétence pour des solutions hybrides.

Échange immobilier définitif, en bref

Deux propriétaires échangent leurs biens via un notaire, avec éventuelle soulte si les valeurs diffèrent. L’acte est authentique, les diagnostics sont requis, et la fiscalité suit la logique d’une mutation à titre onéreux. L’intérêt : se « chausser » rapidement dans un bien adapté, éviter une double chaîne vente/achat et lisser les coûts.

Coliving, en bref

C’est une colocation structurée (baux individuels, espaces communs design, services), taillée pour actifs en mobilité ou étudiants internationaux. En zones tendues, il contribue à la fluidité résidentielle et peut rentabiliser des surfaces mal-optimisées.


À Paris : le duo qui résout trois contraintes

1. Le temps. Échanger évite la séquence « je vends puis j’achète ». Vous sécurisez votre futur toit sans trou d’air, un vrai plus dans une capitale où les décisions se prennent vite. Le coliving, lui, vous donne un plan B (ou un sas) immédiatement opérationnel.

2. Le budget. L’échange peut réduire certains coûts liés à une double transaction et limiter le besoin d’un prêt relais. Le coliving, avec des loyers mutualisés et des charges prévisibles, absorbe une partie des aléas pendant la transition.

3. Le cadre légal. Paris est en zone très tendue : la pression sur l’offre, les règles de location (dont la non-décence des DPE G depuis 2025) et l’attrait pour les logements performants énergétiquement incitent à des montages plus agiles.


Mode d’emploi : réussir « échange + coliving » à Paris

Identifier le bon partenaire d’échange.
Sur Béa Immo, filtrez par arrondissement, typologie (studio, 2 pièces, loft…) et critères (balcon, DPE, étage). Les recherches géolocalisées et descriptives captent la bonne intention : « échange appartement Paris 11 avec balcon », « échange T3 Paris rive gauche ».

Calibrer la valeur et la soulte.

  • Faites estimer objectivement les deux biens (références locales, état, DPE).
  • Ajustez via soulte pour équilibrer. Le notaire formalise l’acte et sécurise la mutation.

Sécuriser le financement.

  • Si besoin, un prêt relais peut rester utile, mais l’échange limite la durée d’exposition.
  • Le PTZ s’envisage sur le neuf sous conditions (utile si l’un des biens échangés est assimilable à une acquisition neuve dans votre parcours).

Préparer le dossier juridique.
Diagnostics (dont DPE), titres de propriété, états des risques, règlement de copropriété, procès-verbaux, charges. À Paris, la vigilance sur la conformité (travaux, usage) est clé.

Organiser le coliving comme « tampon » ou modèle durable.

  • En tampon : louer une chambre en coliving 3 à 6 mois, le temps de finaliser l’échange (période type d’une vente longue ou d’un financement).
  • En modèle durable : si vous échangez un grand appartement, l’exploiter en coliving légal et responsable peut améliorer la rentabilité, surtout en quartiers bien desservis.

Comparatif express

CritèreVente classique seuleÉchange + coliving
Délais4–6 mois (chaîne acheteur/vendeur)Compression des délais grâce à la synchronisation et au « sas » coliving
Visibilité coûtFrais segmentés, parfois imprévusCoûts lissés, soulte maîtrisée, besoin réduit de relais
SouplesseDépend du marché et de l’acheteurForte : deux parties alignées + solution d’occupation immédiate
Risques opérationnelsRupture de chaîne, logement transitoireRupture limitée, coliving absorbe l’attente
Adéquation au besoinParfois imparfaiteÉchange calibré sur critères (surface, quartier, DPE)

Cas d’usage (vécu par nos utilisateurs, noms modifiés)

Élise & Karim – Paris 12 → Paris 11.
Ils troquent leur 3 pièces lumineux contre un 2 pièces plus central. Une soulte compense la différence de valeur. Pour éviter la pression du calendrier, Karim prend une chambre en coliving près de la place de la République pendant 4 mois, le temps d’aligner financement et travaux. Résultat : zéro nuit d’hôtel, zéro garde-meubles, et une signature sereine.


Cadre 2024–2025 : ce qu’il faut retenir avant de vous lancer

  • Zones tendues : reclassification large en 2024, Paris reste au cœur de la tension. Impact : exigences accrues et intérêt pour des solutions agiles comme l’échange.
  • PTZ : prolongé/élargi jusqu’à décembre 2027 sur le neuf, utile pour recomposer votre financement post-échange.
  • DPE : logements classés G non décents depuis le 1er janvier 2025, attention aux travaux à planifier après l’échange.
  • Taux/crédit : détente confirmée en 2025, rendant les arbitrages plus lisibles.

Check-list Béa Immo

  • Définir objectifs (quartier, surface, budget, DPE mini).
  • Publier une fiche d’échange complète (photos, plan, charges, DPE, travaux).
  • Pré-calculer une fourchette de soulte.
  • Vérifier faisabilité de coliving (copropriété, bail adapté, conformité).
  • Anticiper le calendrier : option « vente longue » si utile, avec dates jalons claires.
  • Verrouiller diagnostics et pièces avant le rendez-vous notaire.

FAQ

L’échange est-il aussi sûr qu’une vente ?
Oui. Il passe par un acte notarié, engage des diagnostics et suit la fiscalité d’une mutation à titre onéreux. La différence de valeur se règle par soulte.

Puis-je cumuler échange et prêt relais ?
Oui, mais l’échange peut réduire la durée de relais nécessaire en synchronisant les opérations.

Quel impact du DPE à Paris ?
Un bien classé G n’est plus louable depuis le 1er janvier 2025 : anticipez un plan de travaux si vous comptez louer (coliving inclus).

Le PTZ peut-il m’aider après un échange ?
Sur le neuf, jusqu’en décembre 2027, oui sous conditions : utile pour compléter votre schéma de financement post-échange.

Pourquoi parler de « vente longue » ici ?
Parce que la vente longue décale la signature de l’acte définitif et vous laisse le temps de vous organiser (financement, déménagement). Combinée à un coliving temporaire, elle lisse votre parcours.

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Échange de logements à Paris : quels arrondissements sont les plus pertinents en 2025 (et où l’échange est le plus « rentable ») ?

Échanger son appartement à Paris plutôt que vendre/acheter séparément peut réduire fortement la facture de frais d’acte et accélérer le projet. En 2025, la donne a changé : le marché se rééquilibre, la qualité énergétique pèse plus lourd, et certains arrondissements deviennent de véritables « hubs d’échange ». Béa Immo vous livre un classement argumenté des zones les plus pertinentes… et pourquoi.

Notre définition de la « rentabilité » d’un échange à Paris

À l’échelle d’un propriétaire, un échange est « rentable » s’il maximise (1) l’économie nette de frais d’acte par rapport à deux transactions classiques, (2) la probabilité de trouver une contrepartie compatible (valeur/typologie/localisation), et (3) la conformité et la valeur d’usage à long terme (DPE, charges, mobilité). En pratique, l’échange notarié permet de réduire sensiblement la taxation par rapport à deux achats/ventes séparés, car on ne dresse qu’un seul acte d’échange, avec un calcul spécifique sur le bien le moins cher, le plus cher et la soulte. Les économies peuvent atteindre de l’ordre de 50–60 % selon les cas, ce qui améliore mécaniquement la « rentabilité » globale du projet.

La méthode Béa : un indice de pertinence d’échange (IPE)

Nous avons construit un IPE (0 à 100) croisant quatre familles d’indicateurs propres au marché parisien 2025 :

  • Écart de valeurs intra-arrondissement et inter-arrondissements (facilite la compensation en soulte).
  • Profondeur du stock et diversité typologique (studios, 2-3 pièces, familles) qui augmente la probabilité d’appariement.
  • Contraintes réglementaires et énergétiques : poids du DPE et exposition aux interdictions de location pour les logements les plus énergivores, effectives depuis 2025.
  • Dynamique de marché 2025 (liquidité/prix en reprise timide à Paris), pour des délais d’exécution raisonnables.

Remarque : l’IPE est un outil d’aide à la décision, pas une cote officielle. Il doit être combiné à une estimation notariale et à un audit DPE du bien.


Le classement 2025 des arrondissements les plus pertinents pour l’échange

CatégorieArrondissementsProfil & pourquoi c’est pertinent en 2025IPE (est.)
Cœurs d’échange11e, 12e, 14e, 15eGros bassins d’appartements de 2–4 pièces, budgets « charnière » permettant des soultes maîtrisées, bonne mobilité inter-arrondissements. Marché assez profond pour des appariements rapides.80–86
Arbitrage valeur/typologie10e, 13e, 18eMix de surfaces et budgets hétérogènes favorisant les échanges « horizontaux » (surface vs. localisation) ou « verticaux » (gain/perte de m² compensés par soulte).74–79
Accès & volume19e, 20eTickets d’entrée plus accessibles, stock important en petites/moyennes surfaces : idéal pour échanger un 2 pièces contre un 3 pièces en périphérie proche (ou inversement) avec soulte raisonnable.70–75
Premium ciblé3e/4e (Marais), 9e, 17e, 16eValeurs élevées mais appariements plus « sur-mesure ». Pertinent si vous visez un échange croisé (ex. 16e ⇄ 9e) avec soulte calibrée.65–72
Ultra-premium de destination6e, 7e, 8eMarché de niche : l’échange peut neutraliser une partie de la fiscalité grâce à la mécanique de l’acte unique, mais la rareté des couples « compatibles » allonge la recherche.58–66

Lecture rapide : si vous possédez dans les 11e–15e, vous êtes au cœur de la « zone de confort » de l’échange (équilibre valeur/volume). Si vous cherchez à « monter » d’un cran en localisation sans exploser la soulte, regardez des couloirs 10e–13e–18e.


Où l’échange est-il le plus « rentable » ?

La « rentabilité » nette dépend de l’écart de valeur entre les biens et du calcul de l’acte d’échange (part prélevée sur le moins cher, le plus cher et la soulte). Paris étant un département à droits élevés en régime classique, la transformation de deux ventes/achats en un seul acte d’échange produit l’essentiel du gain. Concrètement, plus vos valeurs sont proches (soulte contenue), plus l’économie de frais pèse dans la balance—et plus l’échange devient « rentable ». Exemple de principe et formules explicatives disponibles sur le site Béa Immo.

Situations gagnantes fréquentes en 2025 à Paris :

  • Échange « surface ↔ localisation » : céder quelques m² (15e/14e) contre une adresse plus centrale (11e/10e) avec soulte limitée.
  • Échange « confort thermique » : quitter un bien à DPE faible pour un bien mieux noté, afin d’éviter les contraintes de location (interdictions 2025 sur les classes les plus basses).
  • Échange « famille » : 2 pièces bien placé (12e/11e) ⇄ 3 pièces un peu plus excentré (13e/19e/20e), soulte calibrée.

Cas d’usage : combien peut-on économiser sur les frais ?

Dans un schéma type 400 000 € ⇄ 300 000 € avec soulte de 100 000 €, l’acte d’échange applique une fiscalité spécifique sur le bien le plus cher, le moins cher et la soulte (à répartir ensuite entre co-contractants). Dans cet ordre de grandeur, l’économie par rapport à deux achats/ventes classiques flirte fréquemment avec ~50–55 % des frais cumulés, ce qui peut représenter plusieurs dizaines de milliers d’euros à Paris.


Conseils par profil d’arrondissement (pratique)

  • 11e–12e–14e–15e (Cœurs d’échange) : préparez 2 scénarios de soulte (+/- 30 k€) pour élargir la recherche. Mettez en avant ascenseur, plan en étoile et charges contenues : ce sont des déclencheurs d’appariement.
  • 10e–13e–18e (Arbitrage) : justifiez la valeur d’usage (transports, écoles, commerces de destination) pour compenser un léger écart de standing.
  • 19e–20e (Accès/volume) : soignez DPE et charges : un bon score peut vous faire « remonter » d’un cran en localisation à soulte constante. Référencez cave/balcon/espaces verts.
  • 16e–6e–7e–8e (Premium) : structurez un échange triangulaire (A⇄B⇄C) dès le départ : rare mais puissant pour équilibrer valeurs et attentes.

Check-list de conformité et de fluidité

  • Avant-contrat : mandat clair d’échange, valeur des biens sécurisée par avis de valeur et/ou notaire.
  • Diagnostics : DPE, amiante, électricité, ERP… à jour (les classes très énergivores ne sont plus louables depuis 2025).
  • Financement : si soulte, vérifier prêt (classique, relais, PTZ pour le neuf le cas échéant). Le contexte 2025 de détente des taux facilite les montages.
  • Acte : 1 seul acte notarié d’échange avec calcul spécifique des droits ; répartition des frais entre parties à prévoir contractuellement.

FAQ express

Un échange est-il plus rapide qu’une vente + un achat ?
Souvent oui, car l’appariement synchronise cession et acquisition en un acte, limitant les délais et les incertitudes de revente/reachat.

Qui paie les frais ?
Ils sont réduits par rapport à deux transactions et répartis entre les parties ; la clé de répartition est négociée dans le compromis d’échange.

Puis-je échanger si mon bien a un crédit en cours ?
Oui, sous réserve d’accord bancaire pour la soulte (rachat ou nouveau prêt).

Et si les valeurs ne sont pas identiques ?
La soulte compense l’écart. Plus elle est contenue, plus la solution est « rentable » dans l’esprit du dispositif.

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